Le paradis retrouvé de la Grèce continentale !
Autotours en Épire
- De mars à novembre
Groupes de 2 à 6 personnes
De six à douze journées complètes
Au pays des Molosses
Voyager, prend tout son sens à l’extrême nord-ouest de la Grèce, le long de la frontière albanaise, en pays situé entre la chaîne de montagnes du Pinde et la mer Ionienne.

Destination l’Épire, région voisine, à la fois de la Thessalie et de la Macédoine, laquelle combine ses paysages montagneux impressionnants aux charmants sites côtiers.
C’est la région grecque aux longues routes sinueuses, aux gorges profondes, aux petits ponts de pierre construits par les maîtres traditionnels locaux depuis plusieurs siècles déjà, ces derniers ont été il faut dire, réputés à travers toute la Grèce, voire les Balkans.

On s’y “perdra” alors volontiers dans les massifs protégés du Pinde aux grandes forêts préservées, en prolongement possible de notre parcours en Thessalie.
Pays autant aux pentes sauvages, proposant une variété de bourgades typiques, sans oublier les rivières et les lacs, à travers une région offrant des perspectives d’une beauté unique où il fait bon s’immerger.
Un parcours mêlant histoire et nature, l’immersion en plus !
Cette belle nature héberge de nombreux sites archéologiques, des châteaux magnifiques, des théâtres antiques, des monastères, des églises et des villages traditionnels, à l’instar de ceux de Zagóri, construits en amphithéâtre non loin des gorges de Víkos.
C’est d’ailleurs toute une histoire balkanique qui défie alors le temps depuis des siècles, et qu’elle s’offre “toute crue” à notre regard !

Le tout, en plein pays des Molosses, une des principales ethnies grecques de l’Épire antique, dont le roi le plus célèbre était alors Pyrrhus. D’ailleurs, Olympias, la mère d’Alexandre le Grand, fut autant une princesse Molosse.
En ces lieux, les amateurs de vieilles pierres y trouveront tout leur compte, étant donné que l’Épire réserve une civilisation tout entière, à raconter au gré de ses sites archéologiques célèbres.
Comme en témoigne la présence de l’oracle de Dodóni, son site et son théâtre antique, l’équivalant pour l’Hellénisme du nord, de que fut jadis Delphes, plus au sud.

Notre quête se poursuivra vers les lieux les plus insolites loin des chantiers battus, pour se prolonger jusqu’aux périodes historiques marquantes de notre temps.
Ainsi, la terrible Occupation ottomane… laquelle n’a guère épargné cette région et ceci, pour près de cinq siècles.
Soumise au tyran Ali Pacha qu’y régnait en maître depuis son Palais d’Ioánnina, l’Épire eut le malheur de voir de nombreux villages grecs anéantis, tantôt par les soldats d’Ali Pacha, ou sinon par ceux dépêchés par le pouvoir central du Sultan de Constantinople.

L’Épire ne fut libérée qu’en 1913, date à laquelle elle est rattachée au royaume de Grèce, à la suite de la Première Guerre balkanique dont d’ailleurs les traces, ainsi que les lieux de mémoire demeurent toujours visibles sur place, une guerre rappelons-le, ayant opposé l’Empire Ottoman à Ligue balkanique, formée par la Serbie, la Bulgarie, la Grèce et le Monténégro.
Cette proximité avec l’histoire est tout à fait repérable, ce qui nous amène à évoquer les nombreux épisodes guerriers des deux derniers siècles, dont les faits seront abordés en toute immersion géographique et culturelle, sur le terrain même de leurs lieux de mémoire.

Et d’ailleurs ce pays est riche en légendes et en traditions locales, lesquelles ont laissé leur marque indélébile, autant remarquons-le, sur les chefs-d’œuvre architecturaux, et cela même ayant grande valeur pour toute la Grèce.
Ce panorama est alors monumental, y compris quant à sa culture populaire, lorsque par exemple, le chant polyphonique traditionnel reprend encore parfois tout son souffle dans ses montagnes.

Aujourd’hui et en dépit… de la modernité, l’Épire demeure un important centre de l’art populaire grec.
La bourgade de Konitsa par exemple est renommée pour le tissage, tandis que Metsovo et Ioannina le sont autant pour les objets en bois sculpté et pour l’argenterie.
D’ailleurs les Bulgari, ceux de la célèbre marque italienne, active dans le domaine du luxe, principalement de la bijouterie, mais également de l’horlogerie, des parfums et des accessoires haut de gamme, fut fondée en 1884 par l’orfèvre grec Sotírios Voúlgaris (1857–1932), originaire de la région d’Épire, où il avait ouvert sa première boutique toujours visible de nos jours.

En 1877, il part à Corfou, puis à Naples en 1881, pour aboutir finalement à Rome et y mettre sur pied, plusieurs boutiques d’orfèvrerie et d’antiquités dès 1884, dans le célèbre quartier de Via Sistina.
Enfin, comme partout en ces contrées de la Grèce profonde, nous ne manquerons pas que de goûter à la gastronomie des lieux, entre autres, les tartes aux herbes et les savoureux fromages de la région.
La beauté unique d’un pays rude et mystique !
Une expérience qui revient du fond de la Grèce !


